Maxime D'Aboville dans la Révolution française
Maxime D'Aboville en spectacle
Portrait Maxime D'Aboville
À partir du 28 septembre 2024

La Révolution française

Deux fois Molière du Comédien, Maxime d’Aboville – qui tient également le rôle de Robespierre dans Pauvre Bitos – fait revivre la Révolution française à travers de grands textes de notre littérature, de Victor Hugo à Alexandre Dumas.

Représentations

Du 28 septembre 2024 au 4 janvier 2025
Le mercredi à 19h et le samedi à 16h

La pièce

Raconter l’épisode le plus fascinant de l’histoire de France en convoquant d’illustres plumes du XIXe siècle, extraire la sève d’œuvres littéraires grandioses et flamboyantes pour dresser un tableau coloré, vif et épique de ces « cinq années qui sont cinq siècles », telle est la folle ambition de ce spectacle. De la prise de la Bastille à la mort de Robespierre, en passant par l’abolition des privilèges, la chute de la monarchie ou encore la Terreur, Maxime d’Aboville poursuit l’entreprise de ses leçons d’histoires de France pour nous conter la Révolution, en donnant vie et souffle aux heures sublimes et terribles de cet événement sans précédent, qui ouvrit une page nouvelle dans l’histoire des hommes.

Le mot de Maxime D'Aboville

La Révolution française est plus qu’un événement de l’Histoire, c’est un mythe. Un mythe fondateur. Comme tout mythe, elle a sa part d’espérance, de libération, et son lot de sang, de cruauté. Elle a aussi sa dimension poétique et littéraire. C’est cette histoire élevée au rang de mythe que j’ai voulu transmettre, à travers les grands auteurs qui l’ont écrite. Nous avons cette chance en France que nombre de grands écrivains se sont emparés de notre Histoire. Reprenant le procédé de mes Leçons d’histoire de France, j’ai pensé qu’il pouvait être passionnant de faire revivre ces œuvres au style flamboyant et épique, au lyrisme exaltant, en les mêlant les unes aux autres comme un cadavre exquis, et en tentant d’en extraire – disons – la sève !


Ajoutons qu’il est évident que la Révolution française a de fortes résonnances sur notre actualité, sur ce climat insurrectionnel que nous sentons depuis quelques années, et plus profondément encore sur notre identité. La Révolution raconte beaucoup d’un certain « esprit français » : cette indocilité, cette tendance à la révolte, à l’insubordination, dont les exemples jalonnent l’histoire de France, depuis les jacqueries du Moyen-Âge jusqu’à Mai 68 et aux gilets jaunes ; le goût pour la liberté, mais plus sûrement encore la passion pour l’égalité ; autre constante : la violence du débat politique et intellectuel, l’incapacité au compromis et à la sérénité… On va bien sûr me demander : quel est votre point de vue ? Car la Révolution n’est pas un sujet anodin, il est un marqueur très fort, très symbolique, autour duquel on est sommé de se positionner. Mais j’ai justement trouvé plus intéressant de ne pas me situer, de laisser parler les auteurs – car ceux sont eux les vraies vedettes du spectacle –, de rester en retrait, d’accompagner leur enthousiasme et leurs déceptions. Je ne dis pas que mes choix de récits et de textes ne dessinent une certaine vision de l’événement – une vision plutôt sombre d’ailleurs – mais je n’ai rien à dire là-dessus, c’est mon instinct qui a parlé… C’est au spectateur de se poser des questions et éventuellement d’y répondre. Si le spectacle s’inscrit dans la continuité des Leçons d’histoire, je n’ai pas voulu d’une « suite ». Je ne voulais pas, une fois encore, incarner l’instituteur de la IIIe république avec sa carte Vidal-Lablache. Je voulais autre chose, d’abord parce que cet évènement recèle une telle intensité et unité dramatiques, un tel poids symbolique, qu’il s’apparente davantage à un mythe ou à une tragédie qu’à une séquence de l’histoire de France. Pour mettre en scène cette épopée, il me fallait quelqu’un avec qui je puisse emmener l’objet ailleurs, tout en restant fidèle à l’esprit des Leçons d’histoires. J’ai tout naturellement demandé à Damien Bricoteaux, qui m’a mis en scène dans ce spectacle très personnel qu’est « Je ne suis pas Michel Bouquet », de m’accompagner à nouveau sur ce projet. Quant au décor, la Révolution française étant une grande affaire de Verbe, nous avons imaginé comme unique élément une forme de tribune d’assemblée, afin de situer d’emblée le spectacle du côté de l’art oratoire. « Il s’est dit à cette tribune de ces vertigineuses paroles qui ont, quelquefois, à l’insu même de celui qui les prononce, l’accent fatidique des révolutions, et à la suite desquelles les faits matériels paraissent avoir brusquement on ne sait quoi de mécontent et de passionné… » écrit Victor Hugo dans Quatrevingt-treize, œuvre phare du projet.

En vidéo

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Bande annonce de : La Révolution française

Dans les médias

« L’acteur nous cueille au pied de la Bastille. Il est venu ce soir avec le peuple, les idées et les grands hommes… Il invente un théâtre hologrammatique où un seul comédien, brûlant de ses propres feux, comme la source de la lanterne magique, fait chatoyer sur la scène dix, vingt, trente personnages. »
SYLVAIN TESSON
« D’Aboville est à l’histoire ce que Luchini est à la littérature : un professeur de rêve »
LE NOUVEL OBS
« Le résultat est stupéfiant, porté par un style incomparable. »
LE FIGARO LITTÉRAIRE
« Autant de force que de passion »
L’HUMANITÉ
« Époustouflant. Un moment rare. »
LE FIGARO MAGAZINE

Équipe artistique

D’après Hugo, Michelet, Dumas, Lamartine De et par Maxime d’Aboville Mise en scène Damien Bricoteaux Création sonore Aurélien Cros Une production Théâtre Hébertot en accord avec le Poche Montparnasse

Prix des places & réservation

Tarifs : Cat. 1 : 30€ / Cat. 2 : 25€ / Cat. 3 : 15€ 
Tarifs groupes à partir de 10 personnes : Cat. 1 : 24€.
Scolaires : 15€ en Cat. 1 ou Cat. 2 (placement au mieux).
Places jeunes – de 26 ans à 10€ en Cat. 1 et Cat  2, selon places disponibles (Billets sans réservation à acheter le jour même au guichet avant le début du spectacle avec présentation obligatoire d’un justificatif). 
Infos et réservation : comment réserver, billetterie en ligne.

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